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Offre de thèse sur les Saumures et Fluides Magmatiques dans l'arc des Petites Antilles

Les saumures magmatiques sont des fluides chauds, denses et riches en chlore et en métaux, qui s’accumulent au-dessus de réservoirs magmatiques à une profondeur de 1 à 6 km sous les volcans actifs.

On pense que ces fluides sont à l’origine de gisements de porphyre Cu-Au-Mo dans des contextes d’arc et peuvent agir comme des filtres modifiant la composition des gaz magmatiques échantillonnés dans les fumerolles.

Des publications récentes suggèrent que l’exploitation directe des saumures magmatiques au niveau des centres volcaniques actifs pourrait fournir jusqu’à plusieurs Mt de Cu stockées à quelques kilomètres de profondeur ainsi qu’offrir d’énormes ressources géothermiques.

Les saumures magmatiques sont donc considérées comme des acteurs clés pour développer des approches minières plus vertes et nous aider dans la transition énergétique depuis les combustibles fossiles vers des énergies plus durables.

Cependant, ces saumures sont difficiles à échantillonner, leur formation est mal connue et jusqu’à présent, aucune méthode ne permet de prédire leur position ni de les détecter dans les centres volcaniques actifs.

Le projet de thèse se concentre sur les méthodologies permettant de détecter, par combinaison de méthodes géophysiques et géochimiques, des saumures magmatiques dans les centres volcaniques actifs. Cela implique une inversion de données Magnétotellurique (MT) et la production de données en laboratoire sur la conductivité électrique de ces fluides chauds. Les petites Antilles constitueront notre cible.

Le/La candidat(e) sera encadré(e) par

Pierre Wawrzyniak, <P.Wawrzyniak@brgm.fr>, spécialiste MT travaillant au BRGM, Orléans, France

et

Fabrice Gaillard, <fabrice.gaillard@cnrs-orleans.fr> pétrologue expérimental travaillant à l’ISTO, Orléans, France.

Les candidatures de candidats ayant une expérience en traitement de données MT et/ou en fluides ignés sont les bienvenues. La préférence sera accordée aux candidats ayant une expérience en pétrologie expérimentale. La langue de travail au BRGM et à l’ISTO peut être l’anglais ou le français. Un diplôme de MASTER est requis.

Merci de nous envoyer à tous deux un CV et une lettre de motivation avant le 10 avril.