Le texte de cet article est extrait de l’introduction du livre Blanc Paléoclimats et Paléoenvironnements

Le comité du livre blanc « paléoclimats et paléoenvironnements » a été mis en place par l’INSU, suite à une manifestation d’inquiétude de plusieurs directeurs d’unités, avec la commande d’intégrer dans la réflexion l’ensemble des domaines de l’INSU et les instituts du CNRS directement concernés. Ses objectifs étaient de recenser les forces et les difficultés rencontrées par la communauté « Paléoclimats & Paléoenvironnements » et d’identifier les verrous scientifiques et structurels qui, une fois levés, permettront de répondre de façon concertée et collective aux nouveaux défis scientifiques et techniques. La feuille de route telle qu’établie au démarrage du comité fait ainsi apparaître dif­férents éléments sur l’état des recherches dans le domaine. Il s’agissait :

• De proposer un état des lieux des activités « Paléoclimats et Paléoenvironnements » en France (instituts et labora­toires concernés, personnel impliqué …), des atouts et du positionnement de nos recherches à l’international ;
• D’identifier les communautés particulièrement menacées si un effort substantiel de financement ou de recrutement n’est pas mené à bien ;
• De faire un bilan des besoins en ressources humaines et identifier quelques débouchés porteurs attractifs pour les jeunes chercheurs ;
• De faire un bilan des besoins de maintenance et de renou­vellement des parcs instrumentaux, en identifiant aussi les développements technologiques majeurs que la France ne doit pas manquer ou pour lesquels elle peut même briguer une position de leader.

Des attentes sur la prospective ont également guidé les débats. Le travail du comité, en lien avec la communauté concernée, a donc également eu comme objectifs :

• De définir les grands axes de recherches et les questions scientifiques qui vont sous-tendre l’activité dans les 10-20 ans à venir ;
• De mettre en lumière les verrous que nous pourrions faire sauter en renforçant, en particulier, les synergies au sein de la communauté française afin de mieux tirer parti de la complémentarité des approches (scientifiques, tech­niques et méthodologiques) ;
• D’identifier les besoins d’infrastructures et d’investisse­ments qu’il faudrait mettre en œuvre à court et moyen termes pour permettre une politique scientifique ambi­tieuse.

Cette feuille de route a guidé le travail du comité pour éta­blir les grandes rubriques du livre blanc. li est organisé en deux grandes parties présentant respectivement l’état des lieux (partie A) et la prospective (partie B). La synthèse et recommandations est insérée en amont de ces parties de façon à mettre en relief les différents points étayés dans le document. La méthode de travail et les étapes d’élabora­tion du livre blanc sont également spécifiées pour mettre en contexte les différentes analyses réalisées par les membres du comité. Il s’agit d’une œuvre collective qui s’est appuyée sur de nombreuses contributions.

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